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Cette année de CP, Azalaïs garde les poings fermés-serrés. Dans sa vie, tout est moche. Elle a des devoirs à faire le soir, elle a une verrue sous chaque pied et, surtout, ses parents lui interdisent le biberon. Car Azalaïs doit grandir pour pouvoir apprendre à lire. Elle a beau chercher, pour l'instant, elle ne trouve aucune bonne raison à cela. Heureusement, il existe une formule magique : un dada dodu, trois petits mots qui donnent le goût d'apprendre. Comme si un prestidigitateur vous prenait tout doucement la main et d'un coup de baguette magique vous rendait soudain la vie supportable, peut-être même belle.
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